Week.end Montagne de Lure les 30 avril et 1er mai 2022 de Gérard Schintu

Vendredi soir :

Tiens, bizarre, j’entends que ma bipède bouge ma boite roulante mais il est 17h. La voilà qui vient me chercher et hop je monte dans cette boite. Ça promet un week-end avec les copains ça ! Je me présente pour les nouveaux : Almendra, la jument de Florence.

Après 1h30 de route, je les retrouve déjà installé, chacun dans son paddock fait-maison et ma bipède s’active aussi pour faire mon coin nuit avec de l’eau et du foin.

J’entend au loin les autres bipèdes et je sens l’odeur d’un barbecue, je crois qu’ils dinent ensemble.

D’autres copains arrivent encore plus tard que moi. J’entends des compliments sur l’endroit « que c’est mignon, c’est charmant, c’est grand etc.… ». Tout le monde a l’air ravi de cette nouvelle adresse. Aller, bonne nuit, demain il faut en être en forme !

Samedi :

Après le petit déjeuner buffet, les bipèdes arrivent. Ils ont bien dormi et ils sont en forme. Ça tombe bien car moi aussi ! J’ai montré à mes copains que je suis une vraie espagnole !

Après avoir traversé Sigonce et attaqué des belles montées, je me suis calmée car avec la chaleur, c’est dur ! On aperçoit des belles demeures en pierre et avec une vue panoramique. On voit aussi le sommet de la montagne de Lure.  On grimpe jusqu’à notre Dame de Lure, l’endroit se mérite. C’est la pause déjeuner/ repos. L’endroit est beau avec ces arbres centenaires. J’aperçois un ermite qui nous surveille depuis sa chaise longue.

On redescend et il y a quelques gouttes de pluie qui nous accompagnent. On entend l’orage et même vu des éclairs mais cela ne vient pas jusqu’à nous et tant mieux !

Sur une pistouille, je vois un copain qui s’énerve et fini par se mettre debout mais il se retourne ! Plus de peur que de mal …

En tout, nos sabots ont parcouru 32km ! Belle journée !

Une fois douché et propre, les voilà qui descendent au village, à pieds, d’autres en voiture, d’autre les 2. J’ai cru comprendre qu’ils  allaient  au resto du village. Les revoilà vers 22h passé, je dormais à moitié. Ils ont l’air content de leurs repas !

Allez vite au lit les 2 pattes, demain s’annonce une belle journée aussi.

Almendra (jument de Florence)

Dimanche :

Ce matin, nous sommes accueillis par un beau ciel bleu. Les chevaux ont tous passé une bonne nuit sous un ciel étoilé. Après leur avoir remis un carré de foin, nous profitons d’un petit déjeuner en extérieur sur la terrasse autour de trois tables des maisons du gîte Chante L’oiseau. Croissants, quatre sorte de pains différents, deux confitures maison, voilà le menu. Une fois restaurés, nous partons seller les chevaux puis reprenons la route descendante sur le village de Sigonce.

Contrairement à la veille, nous la contournons par le flanc est, laissant les dernières maisons avant, comme la veille, la première ascension. Là samedi, nos chevaux avaient beaucoup transpirés dès cette première montée. Cette fois,  ce fût différent, il ne fait pas moins doux, bien au contraire, mais les chevaux sont plus en forme. Passée, la première ascension, nous bifurquons sur notre droite avec en toile de fond les premiers sommets des Alpes.

Par de belles pistes nous cheminons avec une halte buvette pour les chevaux auprès d’une citerne. C’est ensuite au milieu des chênes verts que nous arrivons au monastère de Ganagobie marchant sur un chemin sinueux et fort caillouteux. L’arrivée sur le site est magnifique. Installée au milieu de plantation d’amandiers et d’une forêt de chênes verts, nous passons sur le flanc gauche de l’abbaye pour avancer vers la croix, bout du chemin qui surplombe la vallée de la Durance. Vue panoramique à 180°, demi-tour, abreuvage des chevaux et pique-nique sur le promontoire qui borde le parking. Repas froid pour la plupart mais chaud pour certains ! Cassoulet !

Après le repas à l’ombre d’un bosquet de chênes, nous redescendons, qui par la route, qui par le GR un peu escarpé qui coupe à travers les zigzags de l’asphalte vers la vallée de la Durance sans toutefois l’atteindre et nous repartons en direction opposée. Toujours sur de belles pistes marges, mais cette fois-ci silencieuse car dépourvues de cailloux, nous rallions notre point de départ non sans avoir traversé un cours d’eau dans lequel les chevaux boivent copieusement.

Une fois notre base rejointe, où Pierre et sa jument nous attendent, nous démontons les parcs provisoires et rangeons matériels et chevaux dans les vans ou les camions.

Nous nous félicitons de ce beau week-end, et nous quittons pour rentrer chez nous.

MERCI à Gérard notre guide pendant ces deux jours.

Yvan GAILLARD

Voici le lien pour voir l’album et les belles photos prises par : Christine, Bernard, Florence, Maryline et Pascal